Vous avez sûrement déjà été confronté à des difficultés lors de la réalisation de vos projets. Voici trois erreurs courantes dans les projets, mais surtout des conseils pour les éviter afin de réussir vos projets.
Première erreur courante des projets : oublier de consulter une partie prenante
Il vous est déjà arrivé de devoir réaliser une modification importante au dernier moment ? D’avoir un mécontentement que vous auriez facilement pu éviter ?
Si vous réalisez des projets, la réponse est sûrement « Oui ».
C’est l’une des erreurs les plus courantes dans un projet. Vous vous focalisez sur l’objet principal du projet et vous n’avez pas forcément fait attention aux besoins spécifiques de certaines parties prenantes.
Afin d’éviter cela, lors de la définition du projet :
- Inventoriez l’ensemble des personnes et des entités qui pourraient être impactées par votre projet.
- Questionnez celles-ci à propos de votre projet et recueillez leurs attentes et leurs craintes.
- Choisissez les attentes que vous êtes en mesures de prendre en comptes facilement et intégrez-les à votre projet.
- Pour les attentes qu’il ne vous est pas possible de satisfaire, envisagez des solutions alternatives ou des moyens palliatifs, si possible. Lorsque ce n’est pas possible, communiquez avec les parties prenantes. Informez-les et expliquez votre décision.
De cette manière, vous ne serez pas surpris par des demandes tardives ou des reproches inattendus. Vous aurez dès le début du projet le point de vue et les attentes de l’ensemble des personnes touchées par le projet. Vous pourrez mener votre projet sereinement sans risque de surprise de dernière minute.
Ne pas savoir dire NON, la seconde des erreurs courantes dans les projets
Autre erreur classique, dire toujours OUI à son commanditaire, au risque de mettre l’ensemble du projet en péril.
Il est très difficile de dire NON à la personne qui nous charge de mener un projet, que celle-ci soit un client ou un supérieur. Cependant, dans certains cas, cela peut mener à mettre le reste du projet en péril et empêcher d’atteindre les objectifs fixés.
Le commanditaire a rarement à l’esprit les conséquences que peuvent avoir certaines demandes complémentaire ou certains choix. Dans certains cas, si vous mettez en œuvre certaines demandes, la réalisation des objectifs principaux peut être grandement compliquée.
Il est de la responsabilité du chef de projet de dire NON à son commanditaire dans des cas précis. Bien entendu, cela ne doit pas être un NON sec et définitif. Celui-ci doit être justifié. Expliquez les conséquences de la mise en place de la demande et les risques qu’elles impliquent.
Dans la majeure partie des cas, si la demande a une faible importance, le commanditaire acceptera sans problème votre décision. Il se rangera de votre côté et vous sera reconnaissant de lui avoir évité une erreur.
Si ce n’est pas le cas, vous pourrez discuter avec lui de son choix et de ses conséquences. Il sera ainsi averti des impacts potentiels de sa requête. Vous pourrez alors négocier avec lui les autres objectifs mis en péril ou trouver une solution alternative répondant à ses attentes avec des conséquences sur le projet plus limitées.
Troisième erreur courante : ne pas associer ses partenaires aux résultats du projet.
Il vous est déjà arrivé de travailler avec un partenaire ? Et celui-ci a pris des décisions à l’encontre de l’intérêt du projet ?
Ne vous en faites pas, c’est courant !
Lorsque vous travaillez avec des partenaires, qu’il s’agisse de fournisseurs ou d’associés, il est indispensable de les associer à la réussite du projet.
En effet, vos partenaires privilégieront forcément leur intérêt propre. Et si celui-ci ne va pas dans le sens du projet, cela lui sera préjudiciable. Il est donc indispensable que vous informiez vos partenaires des objectifs du projet et que vous les associez à sa réussite.
La méthode la plus simple est de mettre en œuvre des bonus ou des pénalités. À vous de fixer les conditions de leur déclenchement en fonction des facteurs de réussite de votre projet : le respect du planning, le niveau de qualité exigé… Mais il vous est possible de faire cela de manière plus subtile. Vous pouvez, par exemple, conditionner d’autres partenariats à la réussite du projet ou lier leur image à celle du projet.
L’essentiel est que vous associez vos partenaires à la réussite du projet pour que leur intérêt propre soit en accord avec celui du projet.
Pour aller plus loin
Si vous voulez approfondir vos connaissances en gestion de projet et éviter les erreurs, nous réalisons la formation « Management de projet ». Vous aborderez dans celle-ci l’ensemble des aspects de la gestion de projet.
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